Lucas Fouquet rêvait de Mondial et d’Hawaï. Il y sera le 1er novembre, pour disputer le XTerra World Championship, grâce à sa 25ème place obtenue, en juillet, sur les France de la spécialité.
L'an passé déjà, Lucas Fouquet voulait participer au Mondial XTerra. Pas de chance, une tendinite au genou droit l'avait empêché de gagner sa qualif. Cette année, « pas de souci physique, tout va bien ». Il va donc s'envoler le lundi 19, pour quinze jours de plaisir et d'acclimatation, avant la compétition prévue le dimanche 1er novembre.
Objectif : 3 heures-3h15.
Qu'est-ce que le XTerra ? Un triathlon nature avec, en l'occurrence, 1,5 km de natation, 35 à 40km de VTT et 10 de course à pied type trail. "Les meilleurs arriveront en 2 h 30, précise Lucas Fouquet. J'espère finir entre 3 h et 3 h 15. Difficile d'être plus précis à cause de la chaleur – 20° le matin en moyenne et 30° l'après-midi – et du taux d'humidité"
Pourquoi se lancer dans une telle aventure ? "En 2013, j'avais arrêté le vélo, mon sport de base, depuis un moment, et j'avais besoin de reprendre le sport plus intensément. Je me suis fixé le challenge de faire le XTerra France qui a lieu tous les ans dans les Vosges (à Xonrupt, NDLR). J'ai fini 159ème. L'année suivante, j'ai terminé 64ème. Cette année, je fais 25ème et je me suis donc qualifié pour le Mondial".
Quelle préparation ? Pour le vélo, bien sûr, pas de souci. Pour la course à pied, rien d'insurmontable pour ce garçon motivé. Pour la natation, en revanche… "Ce n'était vraiment pas mon truc. Mais, maintenant que je sais vraiment nager, j'y prends davantage de plaisir".
159ème, 64ème, 25ème : une progression conséquente qui s'explique aisément. "Je me suis bien plus entraîné cette saison, j'ai aussi fait bien plus attention question diététique et j'ai bénéficié d'un aménagement de mon temps de travail".
Lucas est mécanicien de l'équipe cycliste de l'Armée de Terre. Une équipe qui a suivi la préparation de son mécano. "En début de saison, j'ai un peu roulé avec eux, ils se sont intéressés. Certains, qui veulent faire du triathlon après leur carrière, me demandent même déjà des conseils"! Nul doute que ce sera encore plus le cas s'il atteint son objectif le 1er novembre.
Philippe Dessaigne
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